Marqueterie de paille

L'histoire

Tradition française datant du XVII e siècle, la marqueterie de paille tombe dans l’oubli pour renaître dans les années 1920. Cet artisanat d’art longtemps oublié renaît grâce aux décorateurs Jean Michel Frank et André GROULT qui le remettent au goût du jour.

Aujourd’hui, cet art reste encore peu connu du grand public et seul une vingtaine d’artisans en France subliment ce matériau.

Le Matériau

La paille utilisée est la paille de seigle. Elle est cultivée et récoltée à l’ancienne en France. La paille est séchée et teintée. Chaque tige est ensuite fendue en deux, encollée sur son côté mat et aplatie au plioir sur un support.
La paille possède un vernis de silice naturel qui la rend résistante et imperméable. C’est un matériau solide qui résiste à la chaleur et à l’eau. Malgré tout, il se montre sensible aux rayons du soleil quand il a été teinté. La marqueterie de paille est une affaire de temps, de minutie et d’imagination.

La paille issue du blé, du seigle ou de l’avoine, a rempli des usages multiples et continue de satisfaire de nombreux besoins: l’engrais des terres, l’amalgame des murs en torchis, la nourriture et la litière des bêtes, les chaises, les emballages et les chapeaux… Mais elle a été transcendée lorsque les artisans ont songé à l’utiliser pour réaliser des objets d’art et élaborer des motifs de décoration.